Ces escrimeurs français ou bi-nationaux qui jouent pour un autre pays

Le match Suisse/Albanie de l’Euro de Football a montré qu’il arrive que dans une fratrie de bi-nationaux les deux frères ne jouent pas pour le même pays pour des raisons qui leurs sont propres et qui ne sont pas sujettes à débat.

Ce constat m’a inspiré un article sur les escrimeurs français qui ont changé d’équipe nationale ou de bi-nationaux nés en France qui ont choisi leur autre pays.

Yemi APITHY

Frère de Boladé, sabreur de l’équipe de France, il a choisi de mener une carrière différente. Non seulement il est dans l’équipe nationale du Bénin (dont il sera le porte-drapeau aux Jeux Olympiques de Rio) mais il a également choisi de privilégier les championnats d’Afrique  (c’est par ce biais qu’il a obtenu son ticket pour Rio!) ainsi que quelques tournois internationaux.

Il s’entraîne cependant avec son frère au club de Dijon et ce dernier lui dispensera 3 heures d’entraînement quotidien à Rio.

Yemi_Apithy

Léa MOUTOUSSAMY

Née à Paris, elle est la plus jeune escrimeuse à avoir participé aux JO. Elle avait 14 ans lors des JO de Londres

La jeune sabreuse s’entraîne à Paris mais a choisi de jouer pour l’équipe nationale d’Algérie.

Ayant un grand-père algérien, elle a pu intégré la sélection nationale du pays et le représenter aux JO.

lea-moutoussamy

Alexandre BOUZAID

D’origine libanaise, cet épéiste franco-sénégalais est né à Livourne et s’entraîne au Club de Saint

Gratien où il devient champion de France et participe aux Championnats du monde.

Il opte ensuite pour le Sénégal, pays qu’il représente depuis deux olympiades et avec lequel il a obtenu plusieurs titres de champions d’Afrique

ALEXANDRE BOUZAID

Victor SINTES

Cannais de naissance, il est formé au club de Rueil Malmaison.

Il a représenté la France jusqu’en 2013, date de son renvoi de l’INSEP.

Ayant un grand-père footballeur algérien, il a obtenu en 2014 un passeport algérien pour rejoindre leur équipe nationale qu’il n’a pu rejoindre qu’en 2016, une fois libéré de ses obligations (la rupture de la période de transition obligatoire ne lui avait pas été accordée)

Il a donc rejoint l’Algérie l’année olympique et s’est qualifié pour les JO en remportant le tournoi de qualification africaine.

Il concourt aujourd’hui sous le nom d’Hamid Sintès lors des compétitions internationales.

VICTOR SINTES

 

Ghislain PERRIER

Né au Brésil, il a été adopté un an plus tard par un couple français.

Il a joué pour l’équipe de France jusqu’en 2013 où il intègre l’équipe du Brésil.

Sa saison suivante est alors la meilleure pour lui. Il monte sur le podium de deux tournois internationaux  et obtient le rang de 26ème mondial

Ces années suivantes ne se déroulent pas aussi bien mais il obtient son ticket pour les JO de Rio, la confiance de sa fédération et l’amour de son nouveau public brésilien. GHISLAIN PERRIER

Keletigui Julien DIABATE

Franco-malien , cet épéiste de 20 ans représente le Mali. Il a expliqué lors du Challenge Réseau de France en 2015 qu’il ne serait pas possible pour lui de percer en France étant donné la forte concurrence.

Il est aussi une excellente recrue pour le Mali car il a tout de même réussi à passer trois tours à ce même tournoi (alors qu’il n’est qu’en junior) et n’a perdu que contre le numéro 1 mondial … un Français

DIABATE

Roman DJITLI

Né en région parisienne d’une mère allemande et d’un père algérien, il a, jusqu’en 2015, tiré sous les couleurs de la France. En 2015, il est devenu le premier escrimeur algérien à atteindre un quart de finale de coupe du monde.

« En France c’est vraiment une grosse densité, on est douze à partir en coupe du monde et dès qu’on a une contre performance en sélection on en sort. Il faut alors refaire ses preuves sur les compétitions nationales. J’en venais à un point ou je me disais que je voulais arrêter. Là, en discutant avec Raouf Bernaoui, je lui ai posé la question du changement de nationalité.

Je voulais déjà prendre la nationalité algérienne déjà avant, à titre personnel, par ce que mes grands parents sont algériens, mon père est d’origine algérienne. Je voulais reprendre contact avec mes origines parce que c’est important pour moi, du coup je me suis dit pourquoi pas faire d’une pierre deux coups et aller représenter un petit peu comme ça l’Algérie. »

http://la3lam.net/2016/04/01/roman-djitli-je-noublierai-jamais-ma-premiere-selection-avec-lalgerie/

Malheureusement blessé sévèrement au genou, il n’a pas pu se qualifier pour les JO de Rio.

ROMAN DJITLI

 

 

 

 

 

 

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