31 équipes étaient en compétition ce jour là. Un record ! Ainsi, seuls les Etats-Unis ont été dispensés de T32.

La France (Enzo Lefort, Erwann Le Péchoux, Julien Mertine et Erwann Auclin) , 2ème, héritait toutefois d’un tableau très favorable puisque qu’elle a rencontré le Koweit au premier tour. Ce pays concourrait toutefois sous la bannière FIE.

Pourquoi, sous la bannière FIE, d’ailleurs? La Commission Exécutive du Comité International Olympique a suspendu le Comité National Olympique Koweïtien pour cause d’ingérence des pouvoirs publics dans le fonctionnement interne du mouvement sportif koweïtien. Pour ne pas sanctionner les athlètes, ils peuvent, comme l’ont fait les Russes lors des JO d’hiver, concourir sous la bannière de la Fédération Internationale d’Escrime.

Comme nous le disions, les Bleus ont rencontré cette équipe apatride sur le papier.

Comme prévu, ils ont dominé le match et se sont imposés 45 touches à 9.

Après quelques touches pour rentrer dans le match, ils se sont facilement défaits de l’équipe egyptienne (45-24) menée par un Champion Olympique (en 2012) ,Alaaeldin Abouelkassem pourtant brillant.

Sur sa lancée, la France a ensuite balayé l’Ukraine sur le score de 45 touches à 29.

En demi-finale, la France hérite une fois de plus de l’Italie.

Bien malin celui qui aurait pu donner l’issue du match. A chaque relais, c’est touche pour touche, coup pour coup.  Dans une ambiance survoltée et avec un public acquis à sa cause, les Bleus sont survitaminés. Les Italiens, quant à eux, font leur show habituel entre contestation bruyante et simulation.  Mais cela fait du partie du folklore lors d’un match contre les Italiens et il faut reconnaître que la Squadra Azzura sait faire le spectacle.

 

Julien Mertine, encore dans l’euphorie de la veille semble invincible. Il remet l’équipe de France sur les rails en ramenant les Bleus à une touche des Transalpins (29-30) après avoir pris le relai à 21 touches à 24 et ce, face au Champion Olympique, Daniele Garozzo.

Enzo Lefort, impérial, fait repasser la France devant 35-33 contre le Champion de la veille, Alessio Foconi.

Julien Mertine fat un relai blanc contre Andrea Cassara, ce qui joue en faveur des Bleus (40-38) à un relai de la fin.

Tout s’est donc joué sur ce dernier relai. Erwann Le Péchoux, impuissant face à Garozzo a sombré en encaissant 7 touches et en ne touchant que 2 fois son adversaire.

Score final : 45 touches à 42.

Il fallait se remobiliser pour pouvoir remporter le match pour la troisième place contre la Corée, tombée face aux Américains toujours invincibles.

Et nos Français ne nous ont pas déçu. Après deux relais, ils menaient de 10 touches à rien.

Au 8ème relais, avec 20 touches d’avance, c’était l’occasion de laisser le jeune Erwann Auclin briller à son tour et être aussi l’architecte de cette médaille. (NDLR: il avait fait le premier assaut contre le Koweït puis un relai contre l’Egypte avant de céder sa place à Julien Mertine).

Auteur de 5 touches contre 2 reçues, il creuse un peu plus l’écart avant de permettre à Enzo de conclure et ainsi de parfaire sa posture de finisseur de l’équipe de France, rôle occupé et brillamment rempli par Erwann Le Péchoux habituellement.

Score final : 45 -19.

En finale, les Américains ont dominé tout le match sans jamais être réellement inquiétés.  Tout cet assaut s’est déroulé dans une ambiance particulièrement électrique où Daniele Garrozzo et Race Imboden ont été copieusement conspués.

Victoire 45-36 pour les Américains qui signaient leur 3ème vctoire en équipes d’affilée. Nous en sommes actuellement à 5.

Bravo Messieurs et merci pour tout le spectacle offert et pour vous être prêtés de si bonne grâce à la séance de dédicace.

Classement final:

1. USA
2. Italie
3. France
4. Corée